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Le Nin-jutsu n’est pas d’origine japonaise.

Il tire son origine de l’époque du 6ème ou 7ème siècle et vient de la stratégie militaire (Heiho No Jutsu) chinoise.
Un livre chinois appelé « Sonshi » a été introduit au Japon. Il est la semence du Nin-jutsu.
Longtemps après, durant l’époque de Sengoku, le Heiho a évolué et s’est spécialisé devenant ainsi le Nin-jutsu.
Cette vieille forme de pensée chinoise consistait à scruter toute chose et à être attentif en permanence.
L’espionnage aurait donc commencé en Chine depuis longtemps à l’époque de l’empereur Fu-Gi
et de l’empereur Ko vers 2300 av JC.
On fit beaucoup de progrès dans cet art et l’on pût commencer sérieusement à l’étudier car il prenait de l’importance.
Pendant la guerre de SHUNJU (entre 500 et 300 avant J.C.), M. SOMBU a écrit le fameux « SONSHI ».
Il s’inquiétait car la pratique de l’art de la guerre périclitait et étudia donc les guerres anciennes sous leur forme tactique.
Au Japon, mille ans après, nous en avons tiré l’essence : le Nin-Jutsu.
A l’époque de Sombu, vécut en Grèce un stratège qui écrivit le même style de traité de technique militaire.
Il était plus orienté sur les techniques physiques de combat que vers la stratégie guerrière et cet ouvrage n’était pas aussi documenté et précis. Cet homme est à l’Occident ce que Sombu est à l’Orient. Vers 600 av J.C., c’est la culture grecque qui a donné naissance à la culture occidentale.
En Asie, M. Moshi ou Soshi (en chinois) pousse le développement intellectuel de la guérilla à son paroxysme.
Le « Sonshi » ne fut jamais étudié aussi exhaustivement qu’à cette époque. Il constitue l’essence de l’étude du combat.
On y trouve aucun rêve d’espoir, il ne s’agit que de vivre avec la mort (le combat) et de s’habituer à cette pensée.
C’est grâce à ce livre que cet art est encore vivant actuellement. Il traite de la réalité et explique dans le détail l’utilisation des techniques.